Par Maxime Pfrimmer, le 2 février 2024
Application mobileOK, vous voulez développer votre application mobile.
Vous avez déjà listé ses futures fonctionnalités, avez même déjà pensé à comment la monétiser.
Mais si vous êtes ici, c’est que vous faites face à un gros, très gros problème : vous n’avez pas encore une équipe de développement sous la main. Et surtout, vous ne savez pas exactement de quels experts et spécialistes vous avez besoin.
N’est-ce pas ?
Raison pour laquelle aujourd’hui, on va vous montrer les profils indispensables à votre équipe de développement d’applications + 3 manières de la créer.
Mais avant…
Ce n’est un secret pour personne, les logiciels ne sont que des amas de code.
Logiquement, si vous engagez un excellent programmeur, ça devrait faire l’affaire… Sauf que non.
Pour de petits projets personnels ou la création de site d’e-commerce basique, un seul programmeur peut faire l’affaire.
Par contre, dès que vous voulez développer une application mobile interactive avec des éléments complexes – GPS, réalité virtuelle, analyse de données, capteurs, IA, publicités in-app, etc. –, c’est autre chose.
Vous aurez besoin d’une équipe.
Et pas seulement d’une équipe de développeurs mobiles aguerris.
Sans transition, voici les expertises dont vous aurez besoin pour créer une équipe de développement d’application mobile efficace :
Voici typiquement les experts qu’il vous faut. En fonction de vos besoins, vous pouvez aussi avoir besoin d’autres spécialistes, tels que les devOps, les scrum masters, etc.
Mais restons sur les profils “essentiels”.
Voyons précisément à quoi chacun d’entre eux vous servira.
Le chef de projet informatique ou product manager a une double fonction :
De plus, si vous optez pour le développement selon la méthode agile, alors c’est lui qui définira les objectifs des différents sprints.
C’est donc un excellent communicateur et qui maîtrise les technologies nécessaires pour donner vie à votre idée.
Ce sera d’ailleurs le premier membre de votre équipe que vous embaucherez. Toutefois, sachez que tous les chefs de projets informatiques n’ont pas les mêmes rôles.
Car derrière ce titre, se cache souvent deux métiers totalement différents : les projects managers et les products managers.
Lorsque l’équipe est suffisamment grande – et que votre budget vous le permet -, ces deux rôles sont séparés. Par contre, il n’est pas rare qu’ils soient assumés par la même personne.
Le project manager se focalise sur un et un seul projet.
Plus exactement, sa préoccupation principale se trouve au niveau des performances de l’application en cours de développement.
Il se pose des questions du type :
Passons au product manager.
Contrairement au gestionnaire de projets, le product manager se focalise sur un produit, et non sur un projet.
Ça signifie que lorsque le développement sera terminé, il restera là pour travailler avec vous. Il vous aidera en plus à atteindre des objectifs qui ne sont pas purement techniques.
Voici quelques questions qu’il se posera :
Bref, vous l’avez compris, le product manager est un passionné de business plan et d’analyses de marchés.
De plus, dès que votre app sera déployé, il analysera vos premiers feedbacks.
Ses objectifs : trouver ce que les mobinautes adorent sur l’application et ce qu’ils détestent, puis corriger le tir si nécessaire.
En fonction de la complexité de l’application – et de votre budget -, vous avez trois alternatives :
Peu importe votre choix, la personne ou l’équipe en charge de ce poste fournira au moins les 3 services suivants :
Sans transition, passons au prochain expert dont vous aurez besoin.
Tous les développeurs n’ont pas les mêmes rôles.
Nope.
En réalité, ils peuvent être regroupés en 3 catégories distinctes :
Peu importe la complexité de votre projet, vous aurez besoin d’au moins un développeur front-end. Pour les reconnaître, jetez un œil aux langages de programmation et aux frameworks qu’ils maîtrisent.
En voici quelques-uns :
Et la liste n’est pas finie.
Sur quelle(s) plateforme(s) allez-vous déployer votre application ? Android ? iOS ? Les deux ?
Est-ce que ce sera une application native (c-a-d développée pour un seul système d’exploitation) ?
Ou cross-plateforme ?
Normalement, vous devriez avoir la réponse dans l’étude de marché faite par votre product manager.
En plus d’être un des facteurs les plus importants du budget de la création de votre app, ça influence aussi… les profils de développeurs mobiles front-ends nécessaires.
Voici les choix qui s’offrent à vous :
Ouf.
La liste est enfin finie. Si vous êtes confus sur le choix du profil de développeur à choisir, c’est normal. Heureusement, notre chef de projet informatique est là, et sera ravi de vous aider à faire le meilleur choix (et c’est gratuit).
Imaginez un instant que votre application soit un restaurant…
Les clients commandent les plats et se les font apporter via des serveurs. Ça, c’est la partie front-end.
C’est ce que vos consommateurs voient.
Mais ce ne sont pas les serveurs qui préparent les plats. C’est le chef cuisinier et son staff.
Même s’ils sont invisibles aux yeux des clients, c’est bel et bien eux qui font tourner le restaurant. C’est la partie back-end.
Et dans le cadre du développement d’applications mobiles, ce sont les développeurs back-ends qui se chargent de cette partie.
Comme dit plus haut, ce sont eux qui mettent en place la logique opérationnelle de votre app. Et qui veille à ce que l’échange de données entre toutes les entités se fasse de manière fluide et en toute sécurité.
En cas de manque d’effectifs, les développeurs back-end se chargent aussi de faire les tests sur le logiciel.
Pour en reconnaître un, c’est assez simple, regardez s’il maîtrise l’une des compétences suivantes :
Maintenant, passons au prochain profil.
L’UX/UI designer est un mélange de deux fonctions :
Voici les missions qu’un UX/UI designer fera pour vous :
Enfin, si vous devez régulièrement discuter de votre projet avec d’autres personnes, c’est vers lui que vous vous tournez pour avoir des maquettes.
Pour en reconnaître un, regardez s’il maîtrise Figma ou un autre logiciel de conception comme Adobe XD.
Si votre chef de projet le juge nécessaire – et que votre budget vous le permet – n’hésitez pas à prendre deux profils spécialisés. L’expérience-client proposée par votre plateforme sera bien meilleure (et vos clients plus heureux).
Pour bien voir l’utilité de chacun, voyons-les plus en détail.
Son principal objectif : faire que vos utilisateurs vivent une expérience inoubliable sur vos plateformes.
Contrairement à l’UX design qui mise sur la beauté des interfaces, l’UX quant à elle s’intéresse à un autre élément : l’usabilité, ou facilité d’utilisation.
Pour citer le site web Interaction Design Foundation : « La facilité d’utilisation est une mesure de la capacité d’un utilisateur spécifique, dans un contexte spécifique, à utiliser un produit/concept pour atteindre un objectif défini de manière efficace, efficiente et satisfaisante. ».
L’UX designer prend énormément en compte la psychologie humaine et les comportements des utilisateurs. Grâce à ça, il conçoit des flux utilisateurs sans friction – sauf s’il estime qu’un point de friction est nécessaire – et qui vont créer une expérience utilisateur inoubliable.
Voici quelques missions qu’il va réaliser pour vous :
Il utilise exactement les mêmes outils listés plus haut, les cartes mentales en plus.
L’UI designer est un Picasso 2.0 dans l’âme.
Centré sur l’utilisateur, il cherche à concevoir des interfaces interactives aux graphismes les plus irréprochables.
Tandis qu’un UX designer se contentera d’indiquer l’emplacement d’un élément – un bouton par exemple-, l’UI designer choisira le reste. Sa couleur, son style, ses effets visuels, son comportement lorsque l’utilisateur clic dessus ou le survole, etc.
Concrètement, voici ce qu’il fera pour vous :
Sans transition, passons au prochain profil.
Septembre 1999.
125 millions de dollars.
Prononcez ces deux phrases devant un passionné d’espace, et vous lirez de la tristesse dans ses yeux.
Pourquoi ? Parce qu’en septembre 1999, l’orbiter climatique de Mars a réussi un exploit (dans le mauvais sens du terme) : exploser à la fin d’un voyage terre mars de 10 mois sans encombre.
Les calculs étaient bons. La trajectoire parfaite. Les matériaux irréprochables.
Bref, la NASA avait tout bon… mais elle s’est planté à cause d’une erreur banale sur les métriques.
Car, voyez-vous, le projet a été réalisé par deux entreprises : une utilisant le système métrique pour ses mesures (kilogramme, kilomètres, etc.) et l’autre, le très compliqué système impérial américain (livre, pounds, miles, yards et j’en passe).
Résultat : la sonde spatiale ne comprenait plus ses propres données… et vous connaissez la suite.
Tout ceci aurait largement pu être évité si la NASA avait fait appel à un ingénieur assurance-qualité.
Comme son nom l’indique, son rôle est de tester toutes les fonctionnalités de votre produit. Si vous êtes encore sceptique sur l’importance des tests utilisateurs, lisez ceci.
En plus de vous faire économiser beaucoup d’argent en frais de réparation – sans compter la protection de votre image de marque -, un ingénieur QA a pour rôle de :
Côté outils, attendez-vous à ce qu’il maîtrise des outils comme Jira, TestComplete ou Appium.
Si votre équipe n’est pas très grande, celui-ci est facultatif.
Son rôle consiste à établir des normes de codage, choisir les plateformes et les outils à utiliser. Il n’est d’ailleurs pas rare que le chef de projet endosse ce rôle.
C’est donc un fin communicateur, un maître de la gestion des ressources humaines et quelqu’un de doué pour faire des prévisions financières.
L’une des pires choses qui puissent vous arriver n’est pas d’échouer le lancement de votre application.
Ni de ne pas réussir à mener son développement au bout.
Non.
C’est de réussir à la monétiser, d’en tirer des revenus conséquents… puis de voir une légion d’avocats sonnés à votre porte, vous expliquant que vous devez payer des frais pour la propriété intellectuelle.
Tout comme l’assurance-qualité, la question de la propriété intellectuelle d’une application est souvent oubliée par les propriétaires d’applications web et mobiles.
Parce que oui, l’idée de l’application vient de vous, vous avez financé son développement à 100 %… Mais vous n’êtes pas forcément le propriétaire de tous les droits moraux et patrimoniaux du livrable final.
Du moins aux yeux du Code de la propriété intellectuelle.
Si vous voulez en apprendre plus sur ce sujet, on vous a consacré un billet sur le thème : « Qui détient la propriété intellectuelle de votre application ? ».
Un conseil : si l’une personnes que vous voulez intégrer à votre équipe, ou l’agence web, refuse de signer un accord de transfert de propriété intellectuelle, fuyez.
Vos avocats vous diront que vous avez un excellent choix.
Maintenant que vous savez de qui vous avez besoin, comment est-ce que vous allez les trouver ?
En naviguant sur les plateformes ou sur le web, vous trouverez des légions de freelances et d’agences webmarketing.
Et aussi d’innombrables histoires d’horreurs de personnes ayant fait appel à des prestataires.
Alors pour éviter que vous ne deveniez un des nombreux auteurs des forums de réclamations contre des prestataires, suivez ces deux conseils.
Ça peut être tentant de vouloir faire des économies en optant pour des partenaires peu chers – et très souvent offshores.
Oui, mais voilà, le moins cher est toujours cher. Et une application ne se résume pas qu’à un amas de code mélangé à des éléments graphiques.
Car pour créer un logiciel, le tout n’est pas d’avoir des rudiments de codage informatique.
La communication, la réglementation, les performances du produit final, l’accompagnement… autant de choses que seuls des prestataires expérimentés peuvent vous garantir.
Et qui comptent pour beaucoup dans la réussite de votre projet.
Dans les portfolios et les CVs que vous recevrez, soyez toujours attentif aux références marquées.
N’hésitez pas à chercher le nom de la compagnie mentionnée sur Google et à passer un coup de fil pour avoir le cœur net.
Aucun doute : vous serez parfois surpris, désagréablement.
De plus, si vous recrutez via une plateforme type Upwork ou Fiverr, prenez les avis clients sous les profils avec des pincettes. Il n’est pas rare que des agences et des freelances s’échangent des avis positifs.
Même son de cloche si vous trouvez votre agence via votre moteur de recherche. Scrutez attentivement les avis laissés sur la page Google My Business de ladite agence. Ensuite, piochez-en quelques-unes et passez des coups de fils.
Selon vos besoins, vous pouvez opter pour 3 modèles différents de collaboration avec les membres de votre équipe de développement :
Allez, voyons tout de suite les avantages et les inconvénients de chacun de ces modes de fonctionnement.
Si vous optez pour cette option, alors, you are the boss.
Ni plus ni moins.
CEO, fondateur, PDG… Cette option vous propulse dans cette catégorie.
Hormis le prestige, embaucher des experts IT à temps plein à son lot d’avantages :
Par contre, ça a ses inconvénients :
Clairement, cette option n’est valable que si vous avez plusieurs projets sur lesquels vous voulez travailler à la suite.
Sans compter les milliers d’euros que vous devez avoir en réserve pour honorer vos obligations. Et ce même si votre application ne génère pas de revenus immédiats.
Faire appel à un prestataire externe a plusieurs avantages :
Toutefois, avant de vous ruer à la conquête de vos freelances, prenez en compte les inconvénients qui vont avec :
De plus, si vous optez pour une tarification à la régie au lieu de celle au forfait, votre budget risque d’exploser.
Récapitulons.
Créer sa propre agence coûte affreusement cher.
Faire appel à des freelances vous exposent à des risques de fuites de données et des risques légaux.
Alors pourquoi ne pas combiner le meilleur des deux mondes ?
Laissez-nous vous présenter les agences de développement web.
En passant par ces structures, vous pouvez déléguer votre projet de A à Z si vous le voulez. Et ça, ça à beaucoup d’avantages :
Toutefois, cette option a aussi ses inconvénients :
Heureusement, vous pouvez contourner ces difficultés en optant pour une agence utilisant la méthodologie agile comme Poyesis.
De plus, vous pouvez aisément reconnaître une agence web de mauvaise qualité grâce à quelques reds flags.
Et par la même occasion, vous pouvez vérifier qu’une agence web est compétente en regardant quelques éléments.
Mais vous pouvez faire encore plus simple.
…
Venez discuter avec notre chef de projet informatique. C’est gratuit. Ça ne vous engage à rien, et il fera son maximum pour vous aider à avancer dans votre projet.
Alors qu’attendez-vous ? C’est par ici.
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