Lancer un SaaS, c’est excitant… et aussi risqué.
Particulièrement coûteux.
Investir des mois de travail, mobiliser des ressources, parfois même quitter un emploi… pour découvrir trop tard que personne ne veut du produit.
C’est un scénario bien connu. Et évitable.
Un Minimum Viable Product, ou produit minimum viable est un outil rapide et peu coûteux qui vous permet d’aller à l’essentiel.
Car avant de penser interface, code ou levée de fonds, il faut une réponse. Est-ce que des gens veulent vraiment ce que vous proposez ?
Si vous partez de zéro, ou si vous êtes en pleine ébullition créative, je vous recommande d’abord un détour par cet article qui vous explique comment créer un SaaS de A à Z en 9 étapes. Il pose les bases.
Mais ici, on va plus loin.
À la fin de cet article, vous saurez :
- Ce qu’est un vrai MVP (et ce qu’il n’est pas),
- Comment éviter les pièges les plus courants,
Et surtout, comment valider votre idée de SaaS rapidement, intelligemment et à moindre coût.
Café en main ? On y va.
Sommaire
Qu’est-ce qu’un MVP SaaS et pourquoi vous en avez désespérément besoin ?

Le MVP est la version brouillonne et stratégique de votre produit.
Nous allons imaginer que vous vouliez ouvrir un restaurant.
Au lieu de louer un local, d’acheter des cuisines et d’imprimer 300 menus, vous proposez un seul plat, dans une cantine partagée. Vous observez si les gens reviennent.
C’est ça, l’esprit MVP : aller sur le terrain, écouter le marché, et ajuster.
Dans le monde du SaaS, ce test grandeur nature permet de répondre à une question simple et importante : « Est-ce que mon idée résout un vrai problème pour quelqu’un, ici et maintenant ? »
Et pour poser cette question de la bonne manière, le framework 5PM est d’une grande utilité. Voici les cinq points clés à explorer :
- Problème – Quel problème cherchez-vous à résoudre ? Il doit être clair, concret et douloureux pour vos futurs utilisateurs.
- Personas – À qui vous adressez-vous ? Définissez un profil précis : métier, habitudes, frustrations.
- Proposition – Quelle solution proposez-vous ? Soyez simple. Un seul bénéfice principal, compréhensible en une phrase.
- Positionnement – Comment vous démarquez-vous ? Ce qui rend votre idée unique face aux alternatives.
- MVP – Quelle est la version la plus rapide de votre solution que vous pouvez mettre entre les mains de vrais utilisateurs ?
Alors, pourquoi s’appuyer sur un MVP ? Voici 5 bonnes raisons :
- Valider la demande réelle. Avant d’investir, assurez-vous qu’un marché existe. Le MVP vous donne cette réponse très tôt.
- Réduire les risques. Moins de temps de développement = moins de temps perdu si l’idée doit évoluer.
- Apprendre vite. Vous observez les comportements réels, pas les opinions. Et vous vous adaptez en conséquence.
- Convaincre des partenaires. Une version simple mais fonctionnelle montre votre sérieux.
- Gagner du temps. Chaque minute que vous ne passez pas à coder un produit inutile est une victoire.
Le MVP n’est pas une version “pauvre” de votre SaaS.
C’est un outil de découverte.
Une preuve de concept.
Et souvent, un révélateur.
Parfois, ce que vous pensiez secondaire devient central.
Parfois, c’est l’inverse. Le seul moyen de le savoir ? Tester.
Comment valider son idée de SaaS avec un MVP en 9 étapes ?
Maintenant que vous êtes convaincu que vous devez tester votre idée avant de vous y jeter corps et âme, voici comment procéder.
J’ai dédié un article complet sur la création de MVP, donc je vais uniquement rappeler les bases ici et aller droit au but.
1 – Identifier son public cible et analyser ses besoins utilisateurs
Beaucoup de créateurs tombent dans le piège du SaaS fourre-tout ou du MVP sans fonctionnalités.
Un bon MVP vise juste.
Et pour cela, il faut savoir à qui vous parlez.
Le point de départ, c’est votre persona.
- Quel métier exerce votre potentiel client ?
- À quoi ressemble sa journée type ?
- Quelles tâches lui prennent du temps ?
- Qu’est-ce qui l’agace vraiment ?
- Et comment cherche-t-elle des solutions aujourd’hui ?
Mais comment obtenir ces réponses ?
Voici trois méthodes simples, accessibles dès le début :
- Les interviews utilisateurs (dix appels de 20 minutes valent souvent plus que cent likes).
- L’observation.
- Les sondages.
Dans un bon projet SaaS, la technique suit le besoin — jamais l’inverse.
2 – Réaliser une étude de marché
Une idée peut sembler brillante. Cependant, sans utilisateurs prêts à l’adopter et à payer, elle reste une intuition.
L’étude de marché permet de transformer cette intuition en certitude.
Commencez par évaluer la taille du terrain de jeu.
Trois indicateurs vous aident à cadrer :
- TAM (Total Addressable Market) : le marché total visé, si tout le monde utilisait votre solution.
- SAM (Serviceable Available Market) : la part de ce marché que vous pouvez réellement atteindre avec votre produit, ici et maintenant.
- SOM (Serviceable Obtainable Market) : le morceau du SAM que vous pouvez espérer capter à court terme, selon vos moyens.
Pas besoin d’un rapport de 100 pages.
Juste une estimation réaliste et sourcée qui vous évite de construire un outil pour un public trop restreint. Ou inexistant.
Ensuite, validez l’intérêt réel, sur le terrain.
Voici trois leviers puissants, que vous pouvez activer très tôt :
1 – Les interviews
Parlez à vos personas. Ce qui les freine. Ce qu’ils utilisent déjà. Ce qui manque selon eux. Posez des questions ouvertes, sans orienter :
- « Comment gérez-vous cette tâche aujourd’hui ? » plutôt que « Vous aimeriez une appli pour ça, non ? »
2 – Une landing page
Expliquez votre proposition en une page. Ajoutez un appel à l’action : inscription à une liste d’attente, demande de démo, téléchargement gratuit. Ce que les gens font vaut plus que ce qu’ils disent.
3 – Le cold outreach
Contactez vos cibles sur LinkedIn ou par e-mail. L’idée n’est pas de vendre, mais de valider leur intérêt.
Attention aux pièges.
- Le biais de confirmation. Si vous avez trop envie que ça marche, vous n’entendrez plus les signaux négatifs.
- Les amis bienveillants. Ils veulent vous encourager. Ce n’est pas ce que vous cherchez. Préférez des inconnus avec une douleur concrète.
Une étude de marché n’a pas besoin d’être complexe.
3 – Définir clairement les fonctionnalités du MVP

Lancer un MVP SaaS, ce n’est pas créer une version réduite de votre produit idéal.
C’est construire une version pensée pour apprendre. Rien de plus. Rien de moins.
Dans un MVP, chaque fonctionnalité sert un objectif : valider une hypothèse.
Si une idée vous enthousiasme, mais n’apporte aucune donnée utile, elle n’a pas sa place ici. Gardez-la pour plus tard.
Commencez par lister tous les besoins de votre persona principal.
Puis, pour chaque besoin, demandez-vous : « Est-ce indispensable pour prouver la valeur de mon produit ? »
Ce filtre simple vous aide à distinguer :
- Les fonctionnalités “core” : essentielles pour que l’utilisateur teste la promesse. Exemple : un tableau de dépenses partagées dans une appli de gestion de colocations.
- Les « nice to have » : utiles… mais pas urgentes. Notifications, filtres avancés, interface ultra léchée : autant d’éléments qui peuvent attendre.
Un seul objectif : offrir une expérience complète autour d’une seule promesse.
Pas besoin d’un design parfait. Ni d’un tableau de bord multi-fonctions.
Il suffit que l’utilisateur puisse vivre le cœur de la solution. Et en tirer une première valeur concrète.
Si vous hésitez, appliquez la règle du test utilisateur : « Si je retire cette fonctionnalité, est-ce que mon produit perd son sens ? »
Si la réponse est non, elle sort du MVP.
Et surtout : pensez apprentissage.
Chaque action de l’utilisateur doit vous apporter une réponse claire.
Par exemple :
- Crée-t-il un compte ?
- Revient-il après une première utilisation ?
- Utilise-t-il la fonction principale ?
- Est-il prêt à recommander le produit ou à payer ?
Votre MVP n’est pas là pour séduire.
Il est là pour révéler. Ce qui marche. Ce qui coince. Ce qui mérite d’évoluer.
4 – Prioriser les fonctionnalités essentielles et maximiser votre différenciation
Une fois les fonctionnalités de votre MVP listées, une autre question surgit : par quoi commencer ?
Car même dans un produit minimal, il faut encore faire des choix. Et chaque choix façonne l’expérience utilisateur… et la valeur perçue.
Pour vous aider, un principe simple : croisez valeur ajoutée et complexité.
Posez-vous deux questions pour chaque fonctionnalité :
- Apporte-t-elle une vraie valeur à l’utilisateur dès le départ ?
- Est-elle simple (ou rapide) à développer ?
Classez ensuite vos idées dans une matrice.
Les fonctionnalités à fort impact et faible complexité méritent une place immédiate dans le MVP.
Les autres ? Réservez-les pour la phase suivante. Ou même pour… jamais.
Et surtout : incluez au moins un élément différenciant.
Pas besoin d’un effet “wow” technologique. Mais votre MVP doit proposer quelque chose d’unique.
Cela peut être :
- une approche originale du problème,
- une expérience utilisateur plus fluide,
- une fonctionnalité ultra ciblée qui surprend.
Pourquoi ?
Parce que c’est ce qui attire l’attention. Ce qui donne envie d’essayer.
Et ce qui vous distingue dans un océan de produits “qui font tout, mais comme tout le monde”.
Or un MVP ne cherche pas à séduire tout le monde.
Il attire un petit groupe… qui va vous donner de vrais retours.
Priorisez. Simplifiez. Démarquez-vous.
C’est le trio gagnant pour valider une idée de SaaS sans y passer des mois.
5 – Créer votre produit minimum viable
À ce stade, vous tenez votre idée.
Vous connaissez votre cible.
Vous avez défini les fonctionnalités essentielles.
Il est temps de matérialiser votre MVP.
Bonne nouvelle : vous pouvez créer un MVP sans coder une seule ligne.
L’objectif ne consiste pas à lancer un produit complet.
Il s’agit de tester l’intérêt réel, avec le minimum d’effort.
Voici quelques approches efficaces :
1 – La landing page.
Expliquez la promesse de votre SaaS en une page.
Ajoutez un formulaire pour capter des emails.
Puis mesurez : qui clique ? Qui laisse ses coordonnées ?
Ce format convient très bien aux idées orientées B2C ou à un marché très ciblé.
2 – La vidéo explicative.
Racontez une histoire. Montrez comment votre SaaS résout un vrai problème.
Pas besoin d’un studio pro : un bon script et un ton authentique suffisent.
Testez-la sur LinkedIn, par email ou dans des groupes spécialisés.
Observez ensuite les réactions. Vous touchez un point sensible ? Vous tenez peut-être quelque chose.
3 – Les outils no-code.
Notion, Webflow, Bubble… Ces plateformes permettent de créer une version interactive de votre solution.
Pas parfaite, mais fonctionnelle.
Idéal pour tester une interface ou simuler un parcours utilisateur.
4 – Le prototypage (Figma, Adobe XD…).
Vous concevez une interface cliquable sans backend.
Parfait pour récolter des retours très tôt, sur la logique du produit ou la lisibilité des écrans.
Cerise sur le gâteau : Figma est extrêmement facile à utiliser, même si vous n’avez pas la fibre informatique. Voici les 10 raccourcis clavier Figma dont vous aurez besoin.
5 – Une campagne de précommande.
Kickstarter, Ulule ou une page Stripe.
Expliquez le projet. Présentez une maquette. Proposez une offre de lancement.
Si des personnes paient, même symboliquement, vous validez une traction forte.
Il vous faudra aussi penser au modèle tarifaire.
6 – Partagez et testez rapidement votre MVP pour obtenir la validation du marché
Lancez petit, testez grand.
Cette phrase résume à elle seule l’état d’esprit du MVP.
Cherchez vos premiers alliés : les early adopters
Ces utilisateurs sont précieux.
Ils aiment tester des nouveautés.
Ils tolèrent les imperfections.
Et surtout, ils donnent des retours détaillés.
Mais où les trouver ?
Commencez là où ils parlent déjà de leurs problèmes :
- Groupes LinkedIn ou Slack spécialisés
- Subreddits thématiques
- Forums comme Indie Hackers via internet
- Espaces communautaires type Product Hunt
Montrez-leur votre MVP. Posez des questions ouvertes.
Écoutez ce qui résonne, ce qui agace, ce qui les fait réagir.
Et s’ils sont satisfaits, ils deviendront vos évangélistes et parleront votre produit à tout le monde (comme les fans d’Elon Musk l’ont fait pour les voitures Tesla).
Choisissez 1 ou 2 canaux de diffusion, pas plus
Inutile de vous disperser.
Voici quelques stratégies qui fonctionnent, à adapter selon votre marché :
- Stratégie de contenu : rédigez un article de blog ou un post LinkedIn qui explique la problématique que vous adressez. Ajoutez une démonstration de votre MVP.
- Effet d’exclusivité : proposez un accès privé ou limité dans le temps. L’urgence attire l’attention.
- Influence ciblée : collaborez avec une micro-communauté ou un créateur qui partage votre thématique.
- Webinaires ou événements live : invitez des prospects à une démo commentée, avec un Q&A.
- Partenariats : trouvez une entreprise complémentaire qui peut relayer votre MVP auprès de ses utilisateurs.
- Email marketing : si vous avez une liste, activez-la. Si vous n’en avez pas, construisez-en une dès votre landing page.
- Outreach personnalisé : contactez directement des profils clés sur LinkedIn. Expliquez votre démarche. Proposez un accès test.
- Référencement local ou géociblage : utile si votre SaaS cible une ville ou une région.
- Réseaux sociaux : Twitter, LinkedIn, Instagram… là où votre audience vit déjà. Mais seulement si vous avez une stratégie claire.
7 – Recueillir des feedbacks utilisateurs (honnêtes)
Avant d’écrire une seule ligne de code, il y a une chose que tout fondateur de SaaS devrait faire : aller parler à ses (futurs) utilisateurs.
Pas pour se rassurer, mais pour confronter son idée à la réalité.
C’est exactement ce que défend Rob Fitzpatrick dans son livre culte The Mom Test.
Le principe est simple : si même votre mère ne peut pas vous mentir en répondant à vos questions, c’est que vous les posez correctement.
Autrement dit : ne parlez pas de votre idée. Parlez de leurs problèmes.
Par exemple :
- Comment gérez-vous [le problème ciblé] aujourd’hui ?
- Quand est-ce que ça vous a posé problème pour la dernière fois ?
- Qu’avez-vous essayé comme solution ? Et pourquoi ça n’a pas marché ?
- Qu’est-ce que ça vous coûte aujourd’hui (temps, argent, énergie) ?
- Qu’est-ce que vous auriez aimé avoir dans l’idéal ?
Si la personne vous répond : “Ah oui, ça m’arrive tout le temps et je galère vraiment”, vous tenez quelque chose.
Si au contraire, elle hésite, minimise ou parle d’un autre sujet, c’est un signal à ne pas ignorer. Notez tout.
8 – Mesurer le succès de votre MVP avec des KPI
Valider une idée de SaaS avec un MVP, c’est en gros comprendre ce qui fonctionne… et ce qui mérite d’être ajusté.
Pour cela, vous avez besoin de KPI. Grâce à eux, vous saurez si votre MVP attire, engage, fidélise (ou non).
Les plus grands ont commencé par là. Et leurs indicateurs parlaient déjà très fort.
3 exemples de sociétés qui ont utilisées des KPI pour leur MVP

Uber
À ses débuts, Uber voulait attirer une forte récurrence dès les premières semaines. Pour cela, il utilisait un KPI simple : le nombre de courses réservées par utilisateur actif. Et ça a bien fonctionné.
Dropbox
Dropbox a publié une simple vidéo explicative sur Hacker News et a vu une explosion des inscriptions à sa liste d’attente, ce qui a servi de validation de l’intérêt. Ce cas est souvent cité par Eric Ries lui-même (auteur du Lean Startup).
Vidéo MVP + taux d’inscription.
Airbnb
Airbnb a d’abord lancé un site simple pour tester l’idée pendant une conférence à San Francisco. Leur validation est venue du nombre de réservations et du fait que les hôtes revenaient naturellement.
Réservations + taux de réutilisation des hôtes
Les 5 catégories de KPI à suivre de près
Voici les indicateurs incontournables pour évaluer votre MVP SaaS :
- Engagement utilisateur : temps passé dans l’application, fréquence de connexion, actions par session.
- Acquisition : coût d’acquisition client (CAC), taux de conversion visiteur → utilisateur → client payant.
- Rétention : taux de désabonnement (churn), durée de vie client (CLV), taux de retour.
- Performance : temps de chargement moyen, fréquence et nature des bugs signalés.
- Satisfaction : score NPS (Net Promoter Score), CSAT (Customer Satisfaction Score), retours via sondages ou live chat.
5 outils pour suivre vos KPI (et bien dormir la nuit)
Inutile d’être data scientist. Ces outils font le travail pour vous :
- Google Analytics : idéal pour suivre l’origine de votre trafic et les comportements sur votre site.
- Hotjar : enregistre les sessions utilisateurs pour comprendre comment ils naviguent.
- Amplitude : parfait pour visualiser les parcours utilisateurs et identifier les points de friction.
- Smartlook : version plus accessible de Hotjar avec un focus sur la conversion.
- Matomo : alternative à Google Analytics, hébergeable sur vos serveurs, respectueuse de la vie privée.
5 erreurs fréquentes à éviter
- Suivre trop d’indicateurs
- Ignorer les signaux faibles
- Tirer des conclusions trop tôt
- Optimiser les mauvais KPI
- Mesurer sans agir
9 – Ajuster votre produit SaaS
Votre premier MVP ne sera jamais parfait.
Et c’est tant mieux.
L’objectif n’est pas de tout prévoir dès le départ, mais d’apprendre vite.
L’itération concerne la façon dont vous lancez et promouvez votre produit.
Et les KPI d’acquisition, de conversion ou de rétention vous indiquent si votre stratégie go-to-market fonctionne… ou si elle mérite un coup de neuf.
Bonus : 3 licornes françaises qui ont validé leurs idées avec un MVP
Valider une idée de SaaS avec un MVP, c’est aussi l’histoire de certains géants.
Et non, ils n’ont pas commencé avec des millions.
Juste une bonne intuition, beaucoup de terrain… et un produit minimum viable.
Voici comment trois licornes françaises ont posé la première pierre.
Doctolib

Avant d’envahir nos agendas médicaux, Doctolib, fondé en 2013 s’est construit… en frappant aux portes. Littéralement.
Les fondateurs ont démarché à la main des cabinets médicaux à Paris, armés d’un MVP simple : un agenda en ligne fonctionnel mais rudimentaire.
L’objectif ? Affiner leur solution en direct avec les praticiens.
Et vous aussi vous pouvez faire pareil.
Contentsquare

Contentsquare, créée en 2012, a commencé avec un petit outil gratuit, distribué à quelques e-commerçants.
L’équipe a observé les usages, interrogé les utilisateurs, puis enrichi le produit au fil de l’eau.
L’idée ? Créer une valeur perceptible immédiatement, même sur une version limitée.
Mirakl

Enfin, Mirakl n’a pas construit sa marketplace dans son coin.
Au contraire, les fondateurs ont co-développé leur MVP avec un acteur bien connu : la Fnac.
Cette approche “client pilote” leur a permis de valider à la fois l’idée, le modèle économique… et l’intérêt du marché.
Vous tenez une idée ? Testez-la sans attendre.
Lancez-vous.
Les plus belles réussites ont commencé comme ça !